Recension de l’ouvrage de Christopher Bollas, Hystérie, Paris, Ithaque, 2017, 304 p.
« La prochaine fois qu’on croira que les hystériques ont disparu, assurons-nous bien que personne ne nous appelle pour nous demander de l’aide. » – C. Bollas
Le psychanalyste a-t-il encore quelque chose à dire de l’hystérie en ce début de XXIe siècle ? Et l’hystérique, qu’a-t-il donc à adresser à son contemporain ? Dans son ouvrage paru à Londres en 2000, Hysteria, Christopher Bollas propose une lecture renouvelée de l’hystérie, tout en maintenant des appuis théoriques au plus près des fondements freudiens. Psychanalyste américain formé au sein de la British Psychoanalytical Society de Londres, Bollas a produit une œuvre importante dont voici désormais le troisième livre accessible en langue française[1].