un article co-écrit avec Mélanie Georgelin, paru aux Editions Érès.
Enfances & Psy, 2021/2, n°90, p. 188-197.
Article en libre accès jusqu’au 7 février 2020 via ce lien
Plan de l’article
- Carences et violences comme livret de famille
- Des enfants qui ne demandent plus rien
- Un espoir du temps à venir
- Entre terreur et tendresse
- Souffrance du lien, de l’intersubjectivité et de l’écologie subjective
- Du désespoir à l’espérance : l’accès au droit de rêver
- Conversation ordinaire
- Suspendre le réel et ouvrir à la rêverie
Résumé : Dans cet article, nous proposons de penser les vécus de carences d’enfants et d’adolescents accueillis en Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique, et leurs nombreux retentissements sur le plan psychique, relationnel et social. Les aménagements antisociaux, qui émergent comme une tentative de solution face aux carences précoces, viennent bouleverser radicalement l’économie psychique du sujet tout autant que son écologie psychique subjective, altérant les liens relationnels et intersubjectifs. Nous abordons ainsi le cas de Jonas, 9 ans, sous l’égide de la dialectique espoir/désespoir et tentons de montrer en quoi elle est au cœur de cette clinique de l’extrême. Il s’agit enfin de dégager des propositions psychothérapeutiques, dans une perspective post-winnicottienne.
Mots clés : ITEP – violence – carences précoces – écologie psychique – espoir – désespoir – idéalité
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